Un navigateur en santé = sécurité et bon fonctionnement

Trop souvent, la tendance en entreprise –surtout dans les PME—, est de ne pas systématiquement mettre à jour les navigateurs lors de la sortie d’une nouvelle version. Les motifs derrières ce choix sont multiples : crainte qu’une application Web nécessaire ne soit pas compatible, investissement en temps parfois requis, crainte d’incompatibilité, nécessité d’acquérir de nouvelles licences logicielles…

Quoique ces motifs soient raisonnables pour passer outre une mise à jour dès le lancement d’une nouvelle version, trop d’entreprises accumulent une « dette technologique » en continuant d’utiliser de vieux navigateurs. Inutile de revoir certaines méthodes de travail ou certains logiciels développés à l’interne, se disent-elles à tort.

Lorsqu’on parle de plusieurs versions antérieures, non-seulement on augmente la complexité de la future mise à jour (qui deviendra inévitable), mais cela augmente en plus les risques relatifs à la sécurité. Voilà qui pourrait nuire à l’expérience-usager ou au bon fonctionnement d’applications Web plus récentes.

En 2014, 33 % des failles exploitées dans les navigateurs provenait d’un lecteur Flash n’étant pas mis-à-jour et 29 % de vieilles versions d’Internet Explorer. Ces failles de sécurité permettent souvent à un pirate d’ouvrir une porte vers votre ordinateur et par conséquent, vers votre parc informatique au grand complet !